Trilogie d’une émigration – 2019

En coproduction avec le Théâtre des Confettis et le Théâtre Populaire d’Acadie
Trilogie d’une émigration
Une histoire d’émigration

Une aventure artistique et humaine unique en son genre: une œuvre théâtrale en trois volets, dont l’histoire se déploie sur un siècle et deux continents.

Sa trame migratoire offre le portrait de quatre enfants âgés de dix ans, issus de quatre générations, nés entre 1905 et 2005: Neus, Joan, Octavio et Étienne.

La Trilogie, mise bout à bout, permet donc de présenter au public quatre parcours d’enfants âgés de dix ans dont l’histoire familiale aura été façonnée par les répercussions de la Guerre civile espagnole et, surtout, par l’émigration.

Refaire son nid

C’est un grand jour. Mon rêve se réalise enfin.
Je vais pouvoir raconter une très belle et longue histoire.
À mes enfants, à tous les enfants, et à leurs familles.

J’ai écrit Conte de la Lune, Conte de la neige et Conte du Soleil pour dire à mes enfants que cette histoire d’émigration est la leur… mais aussi celle de tous ces voyageurs venus d’ailleurs qui, laissant tout derrière eux, ont espéré vivre dans un monde meilleur.

En une seule journée sur scène, quatre enfants et trois pères raconteront l’histoire d’une émigration sur quatre générations successives. Et, au centre de ce récit, une femme de coeur et de tête traverse le siècle pour rendre toute sa noblesse à cette saga familiale.

C’est une grande aventure théâtrale et familiale qui se déploie grâce à cette histoire d’émigration et de résilience.

Philippe Soldevila
Auteur et metteur en scène

Prix spécial de la Critique 2018-2019, AQCT,
L’Association québécoise des critiques de théâtre
Trilogie d’une émigration
Trilogie d’une émigration
Trilogie d’une émigration

Conte du Soleil, 2018 • Conte de la Neige, 2014 • Conte de la Lune, 2006

Le parcours d’écriture de la Trilogie d’une émigration

En 2006, j’écrivais Conte de la Lune. Cette œuvre s’inspirait à la fois de l’enfance de mon père – enracinée dans la tourmente de la Guerre civile espagnole (1936-1939) – et de nouvelles de l’auteur catalan Pere Calders. En l’écrivant, j’avais alors été amené à traiter de sujets aussi graves que la guerre, la répression, la liberté, la poésie et la résilience. Ainsi était venu au monde le personnage de Joan, dix ans, vivant en Espagne au début des années 1940.

Quelques années plus tard, en 2012, je me suis relevé les manches pour amorcer l’écriture de ce qui, je le croyais à l’époque, allait être la seconde et dernière œuvre d’un diptyque : Conte de la neige. Dans cette pièce, j’allais mettre en scène, essentiellement, les mêmes personnages que dans l’œuvre antérieure, mais une génération plus tard et un continent plus loin, après l’émigration de ces derniers en Amérique.

J’y avais alors abordé les notions d’émigration, d’acculturation, tout en me penchant sur le fossé séparant souvent l’univers d’un enfant né dans un nouveau pays d’accueil et celui de ses propres parents immigrants.

En 2006, j’écrivais Conte de la Lune. Cette œuvre s’inspirait à la fois de l’enfance de mon père – enracinée dans la tourmente de la Guerre civile espagnole (1936-1939) – et de nouvelles de l’auteur catalan Pere Calders. En l’écrivant, j’avais alors été amené à traiter de sujets aussi graves que la guerre, la répression, la liberté, la poésie et la résilience. Ainsi était venu au monde le personnage de Joan, dix ans, vivant en Espagne au début des années 1940.

Quelques années plus tard, en 2012, je me suis relevé les manches pour amorcer l’écriture de ce qui, je le croyais à l’époque, allait être la seconde et dernière œuvre d’un diptyque : Conte de la neige. Dans cette pièce, j’allais mettre en scène, essentiellement, les mêmes personnages que dans l’œuvre antérieure, mais une génération plus tard et un continent plus loin, après l’émigration de ces derniers en Amérique.

J’y avais alors abordé les notions d’émigration, d’acculturation, tout en me penchant sur le fossé séparant souvent l’univers d’un enfant né dans un nouveau pays d’accueil et celui de ses propres parents immigrants.

C’est à même ma propre enfance – celle d’un fils d’émigrants espagnols de la ville de Québec des années 1970 – que j’ai alors puisé pour raconter l’histoire du jeune Octavio.

Après avoir écrit Conte de la Lune et Conte de la neige, je me suis soudainement questionné sur l’avenir de cette histoire d’émigration. Que se passe-t-il lorsque ceux qui en sont à l’origine disparaissent ? Qu’en est-il de la mémoire et de l’héritage du passé?

J’ai alors exploré mon propre présent, et celui de mes enfants plongés au cœur de la modernité, à mille lieues du temps et de l’espace à l’origine de leur propre histoire.

Philippe Soldevila
Auteur et metteur en scène

> Programme de la soirée

 

C’est à même ma propre enfance – celle d’un fils d’émigrants espagnols de la ville de Québec des années 1970 – que j’ai alors puisé pour raconter l’histoire du jeune Octavio.

Après avoir écrit Conte de la Lune et Conte de la neige, je me suis soudainement questionné sur l’avenir de cette histoire d’émigration. Que se passe-t-il lorsque ceux qui en sont à l’origine disparaissent ? Qu’en est-il de la mémoire et de l’héritage du passé?

J’ai alors exploré mon propre présent, et celui de mes enfants plongés au cœur de la modernité, à mille lieues du temps et de l’espace à l’origine de leur propre histoire.

Philippe Soldevila
Auteur et metteur en scène

> Programme de la soirée

 

Fresque identitaire à la Maison Théâtre

«​Trois heures de spectacle, mais sept heures au total, en comptant les activités parallèles de réflexion et de création. Une rareté, sinon une première au théâtre jeunesse québécois, et l’aboutissement d’un «rêve fou» pour le dramaturge et metteur en scène de Québec.»

>Alexandre Vignault, La Presse, 12 avril 2019

Trilogie d’une émigration
CONTE DU SOLEIL

Crédits : Hugue Frenette, Vincent Legault • Photo : Louise Leblanc

Trilogie d’une émigration
Trilogie d’une émigration
CONTE DE LA NEIGE

Crédits : Christian Essiambre • Photo : Louise Leblanc

Trilogie d’une émigration
CONTE DE LA LUNE

Crédits : Christian Essiambre • Photo : Louise Leblanc

Le diptyque est devenu trilogie.

Dans Conte du Soleil, j’ai donc tenté de réaliser l’impossible : faire se rencontrer les deux extrémités de cette histoire familiale, qui allait maintenant s’échelonner sur un siècle et quatre générations d’enfants.

Apparaît alors Étienne ; il a dix ans en 2019, et dans la terre d’accueil de son grand-père Joan, il devra se confronter à l’éclatement du noyau familial. Le théâtre, passion de son père Octavio, lui permettra de découvrir l’enfance de son arrière-grand- mère, Neus, dans sa terre d’origine, dans l’Espagne de 1919.

En 2019, avec la présentation de l’intégrale de la Trilogie d’une émigration à la Maison Théâtre de Montréal, se concrétisait une aventure hors du commun, qui n’avait encore jamais été réalisée, à ma connaissance, pour le jeune public.

Car grâce à la générosité de comédiens, concepteurs, techniciens, diffuseurs et producteurs dévoués, nous aurons été en mesure de convier enfants et parents à voir se déployer, bout à bout, l’ensemble de cette trilogie, en une seule journée.

Ils auront été les témoins d’une aventure théâtrale et humaine unique en son genre : une oeuvre en trois volets, dont l’histoire – celle d’une émigration – se sera déployée sur un siècle et deux continents, et dont la trame aura offert le portrait de quatre enfants de dix ans, de quatre générations, entre 1919 et 2019 : Neus (1919), Joan (1940), Octavio (1972) et Étienne (2019).

Une histoire d’émigration.
Philippe Soldevila, auteur

Dans Conte du Soleil, j’ai donc tenté de réaliser l’impossible : faire se rencontrer les deux extrémités de cette histoire familiale, qui allait maintenant s’échelonner sur un siècle et quatre générations d’enfants.

Apparaît alors Étienne ; il a dix ans en 2019, et dans la terre d’accueil de son grand-père Joan, il devra se confronter à l’éclatement du noyau familial. Le théâtre, passion de son père Octavio, lui permettra de découvrir l’enfance de son arrière-grand- mère, Neus, dans sa terre d’origine, dans l’Espagne de 1919.

En 2019, avec la présentation de l’intégrale de la Trilogie d’une émigration à la Maison Théâtre de Montréal, se concrétisait une aventure hors du commun, qui n’avait encore jamais été réalisée, à ma connaissance, pour le jeune public.

Car grâce à la générosité de comédiens, concepteurs, techniciens, diffuseurs et producteurs dévoués, nous aurons été en mesure de convier enfants et parents à voir se déployer, bout à bout, l’ensemble de cette trilogie, en une seule journée.

Ils auront été les témoins d’une aventure théâtrale et humaine unique en son genre : une oeuvre en trois volets, dont l’histoire – celle d’une émigration – se sera déployée sur un siècle et deux continents, et dont la trame aura offert le portrait de quatre enfants de dix ans, de quatre générations, entre 1919 et 2019 : Neus (1919), Joan (1940), Octavio (1972) et Étienne (2019).

Une histoire d’émigration.
Philippe Soldevila, auteur

Trilogie d’une émigration

Crédits : Agnès Zacharie, Réjean Vallée, Christian Essiambre • Photo : Louise Leblanc

La Trilogie d’une émigration

«Un véritable voyage dans le temps et l’espace»

Pendant toute la journée, le temps a paru élastique : dans les contes de Soldevila, où le passé, le présent et le futur se répondaient brillamment, mais aussi dans le petit nid bâti par la Maison Théâtre pour accueillir cette belle trilogie.

Plusieurs parents ont chaleureusement remercié l’équipe à la sortie de la salle pour l’expérience et pour les spectacles portés par la grande résilience de leurs personnages. Il faut dire que ces trois pièces, imaginées comme une trilogie par leur auteur, se prêtent parfaitement bien à un tel marathon. De leur côté, les enfants sont repartis avec des passeports bien remplis de matière à réflexions, d’idées et de souvenirs!

> Daphné Bathalon, Mon(Theatre), 17 avril 2019