tauromaquia – 1989

Tauromachie

Le mot, à lui seul, fait courir des frissons le long de l’échine.

Blanc le sable, aveuglant le soleil, empanaché le torero, noire la bête, rouge le sang, appelé à gicler. Un rituel de vie et de mort, une lutte de pouvoir et de domination, un combat de ruse et de séduction qui a inspiré Pablo Picasso et trouvé un écho dans cette création d’une jeune troupe de Québec.

Jouée par la plus récente troupe de Québec, Sortie de Secours, formée de finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec et de l’Université d’Ottawa, Tauromaquia mise sur l’imagination et l’audace du propos plutôt que sur les artifices scéniques que la troupe ne pouvait s’offrir… Et dès les premières représentations à l’Implanthéâtre de Québec ( le futur Péricope !), le public et la critique découvrent et reconnaissent la fraîcheur imaginative de la petite bande de comédiens.

Tauromachie

Le mot, à lui seul, fait courir des frissons le long de l’échine.

Blanc le sable, aveuglant le soleil, empanaché le torero, noire la bête, rouge le sang, appelé à gicler. Un rituel de vie et de mort, une lutte de pouvoir et de domination, un combat de ruse et de séduction qui a inspiré Pablo Picasso et trouvé un écho dans cette création d’une jeune troupe de Québec.

Jouée par la plus récente troupe de Québec, Sortie de Secours, formée de finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec et de l’Université d’Ottawa, Tauromaquia mise sur l’imagination et l’audace du propos plutôt que sur les artifices scéniques que la troupe ne pouvait s’offrir… Et dès les premières représentations à l’Implanthéâtre de Québec ( le futur Péricope !), le public et la critique découvrent et reconnaissent la fraîcheur imaginative de la petite bande de comédiens.

résumé

À travers le périple initiatique d’un jeune Québécois d’origine espagnole, Pierre Estevez, c’est à un véritable combat de l’homme contre la mort qu’on assiste, dans cette arène mythique théâtralisée où tout se joue.

Crédits : Tauromaquia • Présené à l’Implanthéâtre • 1990 • Photos: René Binet

La soif de vivre et de mourir

Une confrontation directe avec la mort, regardée de face, soupesée, observée, jusqu’à ce que le dégoût fasse place au plaisir. Comment expliquer autrement cette fascination du personnage principal, brisé dans sa jeunesse par une maladie indomptable, qui retrouve au contact de l’art millénaire de ses ancêtres, le goût du combat, la soif de vivre… et de mourir.

Simone Chartrand et Antoine Laprise
Coauteurs

> Programme de la soirée

Auteurs cités dans la pièce
Cervantes, Henri de Montherlant, Lope de Vega, Federico Garcia Lorca, Michel Leiris, Miguel Hernandez, Pedro Estevez

Une confrontation directe avec la mort, regardée de face, soupesée, observée, jusqu’à ce que le dégoût fasse place au plaisir. Comment expliquer autrement cette fascination du personnage principal, brisé dans sa jeunesse par une maladie indomptable, qui retrouve au contact de l’art millénaire de ses ancêtres, le goût du combat, la soif de vivre… et de mourir.

Simone Chartrand et Antoine Laprise
Coauteurs

> Programme de la soirée

Auteurs cités dans la pièce
Cervantes, Henri de Montherlant, Lope de Vega, Federico Garcia Lorca, Michel Leiris, Miguel Hernandez, Pedro Estevez

L’homme et la bête

On parle toujours de la tauromachie comme de l’affrontement entre l’homme et la bête. Qu’on soit pour ou contre, ce spectacle fascine malgré sa violence.

Peut-être est-ce parce qu’il s’agit d’un des seuls lieux où se réunissent ouvertement, sans fard, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, la vie et la mort.

Philippe Soldevila
Metteur en scène

> Redonner sa place à la mort
Entretien avec Philippe Soldevila par Paul Lefebvre, Magazine NCT

L’homme et la bête

On parle toujours de la tauromachie comme de l’affrontement entre l’homme et la bête. Qu’on soit pour ou contre, ce spectacle fascine malgré sa violence.

Peut-être est-ce parce qu’il s’agit d’un des seuls lieux où se réunissent ouvertement, sans fard, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, la vie et la mort.

Philippe Soldevila
Metteur en scène

> Redonner sa place à la mort
Entretien avec Philippe Soldevila par Paul Lefebvre, Magazine NCT

équipe de création

Texte

Simone Chartrand
Antoine Laprise

Assistés de :
Sylvie Bouffard
Gérald Gagnon,

Marie Laliberté
Manon

Danielle Nolet
Philippe Soldevila

Texte

Simone Chartrand
Antoine Laprise

Assistés de :
Sylvie Bouffard
Gérald Gagnon,

Marie Laliberté
Manon

Danielle Nolet
Philippe Soldevila

Direction de la création et mise en scène
Philippe Soldevila

Assistance à la mise en scène et régie
Marie Laliberté

Distribution

Sylvie Bouffard — Antonia…
Gérald Gagnon — Pedro Estevez
Manon — Dolorès…
Danielle Nolet — première mère de Pedro
Marc Vallée — le guitariste…

Direction de la création et mise en scène
Philippe Soldevila

Assistance à la mise en scène et régie
Marie Laliberté

Distribution

Sylvie Bouffard — Antonia…
Gérald Gagnon — Pedro Estevez
Manon — Dolorès…
Danielle Nolet — première mère de Pedro
Marc Vallée — le guitariste…

Décors et costumes
Lucie Larose

Assistance au costumes
Marie-Chantale Vaillancourt

Éclairages
Christian Fontaine

Musique originale
Marc Vallée

Production
Théâtre Sortie de Secours 1989

 

Tauromaquia, Quelle fraîcheur et quelle audace

Coup de cœur dans le foyer de l’Implanthéâtre… dans les artères, ce clapotis oxygénant et désaltérant de la sève nouvelle… On ne peut s’empêcher d’admirer les qualités de fraîcheur et de spontanéité, d’invention formelle et d’audace thématique qui émanent de ce théâtre généreux comme tout.

>Jean-St-Hilaire, Le Soleil, Québec, 17 janvier, 1990

Fondation de la compagnie

Fondé à Québec à l’hiver 1989 dans le but commun d’interpréter, d’écrire et mettre en scène des créations dramatiques originales, la compagnie de Théâtre Sortie de Secours est composée des comédiennes Simone Chartrand, Manon, Danielle Nolet, du metteur en scène Philippe Soldevila et de la scénographe Lucie Larose et Karoline Yelle.

Considérant le théâtre et la représentation théâtrale comme un événement, Sortie de Secours puise ses sources dans les croyances, les mythes, les rites et les célébrations d’ici et d’ailleurs, qui fournissent des cadres de création.

> Une nouvelle troupe à Québec

Conseil d’administration 1989

Robert Dinan
Karen Dorion-Coupal
Martin Larose
Irène Perelli-Contos
Hélène Roy

 

Direction artistique
Philippe Soldevila

Direction administrative
Danielle Nolet

Direction de production
Manon

 

Conseil d’administration 1989

Robert Dinan
Karen Dorion-Coupal
Martin Larose
Irène Perelli-Contos
Hélène Roy

Direction artistique
Philippe Soldevila

Direction administrative
Danielle Nolet

Direction de production
Manon

Tauromaquia riche en symboles et saisissantes

Que de drôlerie, que d’inventivité dans ce tableau trépidant (…) Quelle poésie,
quelle tendresse dans cette scène ou Pedro, fièrement perché sur sa bicyclette immobile,
se prend pour Don Quichotte! Quelle intensité.

>Andrée Poulin, Le Droit, Ottawa-Hull, 6 décembre 1990

Crédits, Gérald Gagnon, Manon, Danielle, Nolet (Répétition) • Photo : AM Guérineau

CRITIQUES

TAUROMAQUIA, LA VIE EN ROUGE
Si Michel Tremblay a touché à l’universel en passant par le quotidien, Soldevila, lui, passe par l’universel pour toucher au réel. Il y arrive par moments en insufflant de la poésie et de belles images à sa pièce. Sa mise en scène est soignée et les comédiens sont justes.

> Luc Boulanger, Voir, 21 février, 1991

TAUROMAQUIA : LE CYCLE VIOLENT DU SANG
La scène est littéralement et constamment habitée par les comédiens: le spectateur assiste au déploiement de pulsions humaines. Les tableaux se succèdent sans rupture.. Les comédiens se transforment presque avec la souplesse d’une métamorphose. La réussite de la mise en scène consiste ici à insuffler ce rythme évolutif.

> Daniel Bélanger, Impact Campus, 23 janvier 1990

LE JEU DE LA VIE ET DE LA MORT
Ils sont jeunes, ils débordent d’énergie et d’audace et ils rêvent de laisser leur empreinte sur le paysage théâtral de Québec.

> Jean St-Hilaire, Le Soleil, 13 janvier 1990

remerciements

Remerciements à Lorraine Bernier, infirmière à l’Hôpital du Saint-Sacrement, Mireille Plamondon, André Jean et Yan Muckle. Ainsi que le Programme Jeunes Volontaires du ministère des Loisirs, Chasse et Pêche, Service Canadien des Parcs, l’ambassade d’Espagne à Ottawa et le département des Littératures de l’Université Laval.

Le Théâtre Sortie de Secours est subventionné par la ville de Québec et le ministère des Affaires culturelles du Québec et fonctionne grâce à la participation bénévole de ses membres et amis.