À la défense des moustique albinos – 2010

Une comédie piquante de Mercè Sarrias Fornés
En coproduction avec le Théâtre de la Vieille 17
À la défense des moustiques albinos
À la défense des moustiques albinos

Une comédie débridée

« Une comédie intelligente qui nous montre
l’absurdité et le stress de la vie moderne.»

Anne Michaud – Radio-Canada, mars 2010

Une comédie débridée

« Une comédie intelligente qui nous montre
l’absurdité et le stress de la vie moderne.»

Anne Michaud – Radio-Canada, mars 2010

« Enfin, quelque chose qui nous parle, quelque chose de drôle (…) On se reconnaît là-dedans (…) Faut aller voir ce spectacle-là! »

Danièle Grenier – Radio-Canada, mars 2010

« Enfin, quelque chose qui nous parle, quelque chose de drôle (…) On se reconnaît là-dedans (…) Faut aller voir ce spectacle-là! »

Danièle Grenier – Radio-Canada, mars 2010

Le Théâtre Sortie de Secours et le Théâtre de la Vieille 17 vous font découvrir l’univers décapant de Mercè Sarrias Fornés, jeune auteure catalane, qui brosse le tableau d’une Barcelone qui nous ressemble étrangement.

Le Théâtre Sortie de Secours et le Théâtre de la Vieille 17 vous font découvrir l’univers décapant de Mercè Sarrias Fornés, jeune auteure catalane, qui brosse le tableau d’une Barcelone qui nous ressemble étrangement.

Le cirque de la vie quotidienne

Une famille éclatée au cœur de la ville. Un homme, une femme, et leur adolescente qui se meurt d’envie pour un scooter. Tout ce beau monde voltige à travers le cirque de la vie quotidienne. Des grands principes qu’ils défendent aux désirs qui les relient les uns aux autres, ils essaient de prendre leur place. Pas facile lorsqu’on se bute à l’absurdité des stationnements interdits, à la nécessité du progrès et au chagrin laissé par le chien perdu. Un charmant professeur de littérature et une fonctionnaire désabusée complètent ce portrait d’une société au bord de la crise de nerfs, tiraillée entre la préservation de l’environnement, les avancées du bitume et ses élans romantiques.

RÉSULTAT : les moustiques albinos s’éteignent sous les bretelles d’autoroute, le marais disparaît, mais les rêves existent toujours.

En defensa de los mosquitos albinos de Mercè Sarrias Fornés
Traduction de Philippe Soldevila

À la défense des moustiques albinos
À la défense des moustiques albinos
À la défense des moustiques albinos

Crédits : Nathaly Charette, Normand Poirier / Elsa Dallaire, Serge Bonin • Photos : Louise Leblanc

Le grand cirque de la modernité

En 1999, nos compagnies respectives s’étaient associées pour créer Exils. Cette extraordinaire expérience de coproduction avait alors été l’occasion d’un échange unique sur nos manières de créer, de percevoir le théâtre, de l’écrire, de le jouer et de le mettre en scène.

Aujourd’hui, chacun dans notre capitale, nos mandats artistiques semblent vouloir se compléter plus que jamais : nous avons donc décidé de célébrer le dixième anniversaire de notre première alliance en nous lançant dans une nouvelle aventure de coproduction qui nous permet, encore une fois, de mettre en relation des artistes de milieux différents afin de brasser des idées, de s’influencer, de se confronter et de grandir.

Notre choix s’est arrêté sur une comédie issue de la dramaturgie catalane.

POURQUOI?

D’abord, parce que la comédie est une magnifique manière d’aborder les enjeux humains et sociaux qui nous touchent. Elle nous permet de tenir un rôle actif, critique et complice dans un processus libérateur et constructif de « mise à distance ». Pas question de s’apitoyer : le rire sera notre grande victoire.

En 1999, nos compagnies respectives s’étaient associées pour créer Exils. Cette extraordinaire expérience de coproduction avait alors été l’occasion d’un échange unique sur nos manières de créer, de percevoir le théâtre, de l’écrire, de le jouer et de le mettre en scène.

Aujourd’hui, chacun dans notre capitale, nos mandats artistiques semblent vouloir se compléter plus que jamais : nous avons donc décidé de célébrer le dixième anniversaire de notre première alliance en nous lançant dans une nouvelle aventure de coproduction qui nous permet, encore une fois, de mettre en relation des artistes de milieux différents afin de brasser des idées, de s’influencer, de se confronter et de grandir.

Notre choix s’est arrêté sur une comédie issue de la dramaturgie catalane.

POURQUOI?

D’abord, parce que la comédie est une magnifique manière d’aborder les enjeux humains et sociaux qui nous touchent. Elle nous permet de tenir un rôle actif, critique et complice dans un processus libérateur et constructif de « mise à distance ». Pas question de s’apitoyer : le rire sera notre grande victoire.

Ensuite, parce que la réalité catalane que nous propose Mercè Sarrias amplifie merveilleusement bien cet effet salutaire propre à la comédie : la distance – l’océan qui nous sépare nous permet de nous regarder comme dans un miroir. Nous nous sentons bien moins seuls en découvrant que la réalité vécue au Québec ou en Ontario, dans nos univers francophones respectifs, est étonnamment proche de celle vécue par ces personnages catalans que vous découvrirez. Car nous avons plusieurs choses en commun : nous avons très rapidement jeté par-dessus bord les valeurs traditionnelles qui nous encombraient. Ensuite, nous les avons remplacées à la hâte par une seule pensée obsédante, celle de la productivité et de la performance. Cependant, cette nouvelle « valeur » nous impose un rythme qui nous dépasse.

Regardons-nous, d’un côté de l’océan ou de l’autre, on est beaux à voir, essoufflés et risibles, au cœur du grand cirque de la modernité. En fait, pour que la ressemblance soit parfaite, il ne manque qu’un fil de fer, des échasses, un trapèze et quelques nez de clown. BON CIRQUE!

Esther Beauchemin, Théâtre de la Vieille 17, Ottawa
Philippe Soldevila, Théâtre Sortie de Secours, Québec

> Programme de la soirée

 

Ensuite, parce que la réalité catalane que nous propose Mercè Sarrias amplifie merveilleusement bien cet effet salutaire propre à la comédie : la distance – l’océan qui nous sépare nous permet de nous regarder comme dans un miroir. Nous nous sentons bien moins seuls en découvrant que la réalité vécue au Québec ou en Ontario, dans nos univers francophones respectifs, est étonnamment proche de celle vécue par ces personnages catalans que vous découvrirez. Car nous avons plusieurs choses en commun : nous avons très rapidement jeté par-dessus bord les valeurs traditionnelles qui nous encombraient. Ensuite, nous les avons remplacées à la hâte par une seule pensée obsédante, celle de la productivité et de la performance. Cependant, cette nouvelle « valeur » nous impose un rythme qui nous dépasse.

Regardons-nous, d’un côté de l’océan ou de l’autre, on est beaux à voir, essoufflés et risibles, au cœur du grand cirque de la modernité. En fait, pour que la ressemblance soit parfaite, il ne manque qu’un fil de fer, des échasses, un trapèze et quelques nez de clown. BON CIRQUE!

Esther Beauchemin, Théâtre de la Vieille 17, Ottawa
Philippe Soldevila, Théâtre Sortie de Secours, Québec

> Programme de la soirée

 

Un portrait qui nous ressemble

Si la pièce se joue à Barcelone, elle pourrait très bien se passer à Québec, Saguenay, Montréal, New York, Paris, tant on a l’impression de se reconnaître dans les situations qui sont esquissées et de se voir mettre sous le nez quelques situations qui rappelleront des souvenirs à plusieurs spectateurs. (…) Avec une mise en scène originale et très rythmée (…) une pièce qui fait rire autant que réfléchir.

>Denise Martel – Le Journal de Québec, 22 mars 2010

Parallèles «extraordinaires»

« Il y a un parallèle à tracer entre les sociétés catalane et québécoise. Ce qui est fascinant, c’est que notre transition vers la modernité s’est faite progressivement, alors que l’Espagne de Franco s’est soudainement retrouvée précipitée dans l’Europe du XXe siècle après 40 ans d’immobilisme. La comédie est basée sur ce contraste, sur l’écart entre ce qu’ils pensent qu’ils devraient penser pour être ouverts et la façon dont ils ont été élevés.

Crédits : Nathaly Charette, Normand Poirier, Elsa Dallaire, Éva Daigle • Photo : Louise Leblanc

Crédits : Nathaly Charette, Normand Poirier, Elsa Dallaire, Éva Daigle
Photo : Louise Leblanc

Philippe Soldevila y voit la même schizophrénie identitaire et linguistique qu’au Québec. Ce qui explique qu’il a, pour la première fois, traduit en québécois plutôt qu’en français standardisé. Les personnages parlent comme nous, mais on insiste pour préciser que l’action se déroule à Barcelone. L’effet est hallucinant. Ça nous tend un miroir encore plus riche pour mieux se voir et mieux se comprendre. C’est une comédie intelligente, lucide et décapante. C’est le genre de spectacle que j’aimerais voir. J’ai développé une grande complicité avec l’auteure, je la trouve tellement drôle. Je suis tombé en amour avec sa plume!»

Entrevue d’Éric Moreault avec Philippe Soldevila, Le Soleil 13 mars 2010

Remède pour citadins échaudés

« la pièce de Mercè Sarrias est admirablement servie par la mise en scène de Soldevila (…) une distribution, qui joue avec ardeur et férocité. Dans cette danse hallucinée, tous se démènent comme des diables, mais les performances d’Éva Daigle et de Normand Poirier, toujours au bord de l’effondrement mental, relèvent de l’exploit. »

>Marthe Lemery – Le Droit, 23 avril 2010

équipe de création

Texte
Mercè Sarrias Fornés

Traduction
Philippe Soldevila

Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté d’Alexandre Fecteau

Conception sonore
Pascal Robitaille

Collaboration à la
direction du mouvement
Geneviève Dorion-Coupal

Texte
Mercè Sarrias Fornés

Traduction
Philippe Soldevila

Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté d’Alexandre Fecteau

Conception sonore
Pascal Robitaille

Collaboration à la
direction du mouvement
Geneviève Dorion-Coupal

DISTRIBUTION

Serge Bonin
Nathaly Charrette
Éva Daigle
Elsa Dallaire
Normand Poirier

Musicien sur scène
Pascal Robitaille

Régie
Chloé Blanchet

Direction technique
Alexandra Gendron

DISTRIBUTION

Serge Bonin
Nathaly Charrette
Éva Daigle
Elsa Dallaire
Normand Poirier

Musicien sur scène
Pascal Robitaille

Régie
Chloé Blanchet

Direction technique
Alexandra Gendron

Scénographie
Érica Schmitz

Costumes
Isabelle Bélisle

Éclairages
Guillaume Houët

Direction de production
Adèle Saint-Amand

Codirection artistique
Esther Beauchemin
Philippe Soldevila

Coproduction
Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa)
Théâtre Sortie de Secours (Québec)

Scénographie
Érica Schmitz

Costumes
Isabelle Bélisle

Éclairages
Guillaume Houët

Direction de production
Adèle Saint-Amand

Codirection artistique
Esther Beauchemin
Philippe Soldevila

Coproduction
Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa)
Théâtre Sortie de Secours (Québec)

À la défense des moustiques albinos
À la défense des moustiques albinos

Crédits : Normand Poirier • Photo : Louise Leblanc

Crédits : Normand Poirier • Photo : Louise Leblanc

CRITIQUES

Le cirque absurde de la vie

«Cette pièce a beau être catalane, elle nous interpelle
autant qu’un texte de Michel Tremblay»

Cette énergie fait filer le temps à une vitesse de l’éclair, ce qui est bien dommage tellement on s’attache aux personnages.

>Éric Moreault – Le Soleil, 17 mars 2010

CRITIQUES

Le cirque absurde de la vie

«Cette pièce a beau être catalane, elle nous interpelle
autant qu’un texte de Michel Tremblay»

Cette énergie fait filer le temps à une vitesse de l’éclair, ce qui est bien dommage tellement on s’attache aux personnages.

>Éric Moreault – Le Soleil, 17 mars 2010

Bibittes et Babel

L’homo urbanus piégé dans la déroute de l’efficacité

« Hier soir (…) le rire fusait et la comédie de Mercè Sarrias déployait ses ailes bigarrées en ne négligeant aucune piqûre au passage. (…) Ce joyeux collage d’instants précipités s’appuie sur un jeu de juxtapositions qui, par cumul, parvient à livrer les contradictions des personnages et à faire jaillir l’absurde des situations. »

> Sylvie Nicolas – Le Devoir, 21 mars, 2010

Bibittes et Babel

L’homo urbanus piégé dans la déroute de l’efficacité

« Hier soir (…) le rire fusait et la comédie de Mercè Sarrias déployait ses ailes bigarrées en ne négligeant aucune piqûre au passage. (…) Ce joyeux collage d’instants précipités s’appuie sur un jeu de juxtapositions qui, par cumul, parvient à livrer les contradictions des personnages et à faire jaillir l’absurde des situations. »

> Sylvie Nicolas – Le Devoir, 21 mars, 2010