Le Miel est plus doux que le sang – 1995
Trois créateurs, trois fortes têtes de 20 ans,
ardents, insouciants, prêts à tout pour laisser leur marque.
Intime, ludique, chaleureusement accueillie par le public et la critique. Cette comédie dramatique, sous forme de cabaret théâtre, met en scène trois grands artistes, trois génies qui ont marqué notre époque.
Ce spectacle a été créé en 1995 à Québec, repris en mai 1996 dans le cadre du Carrefour international de théâtre de Québec, puis à Montréal à la Licorne, en 1997 et en 1998. La pièce s’est mérité le Prix de la Meilleur mise en scène décerné par la Fondation du Trident ainsi que trois nominations pour la Soirée des Masques.
Trois créateurs, trois fortes têtes de 20 ans,
ardents, insouciants, prêts à tout pour laisser leur marque.
Intime, ludique, chaleureusement accueillie par le public et la critique. Cette comédie dramatique, sous forme de cabaret théâtre, met en scène trois grands artistes, trois génies qui ont marqué notre époque.
Ce spectacle a été créé en 1995 à Québec, repris en mai 1996 dans le cadre du Carrefour international de théâtre de Québec, puis à Montréal à la Licorne, en 1997 et en 1998. La pièce s’est mérité le Prix de la Meilleur mise en scène décerné par la Fondation du Trident ainsi que trois nominations pour la Soirée des Masques.
La rencontre de trois génies
Madrid, 1923. Dans une Espagne envahie par un vent d’anarchisme et d’agitation sociale, nos trois génies en gestation rencontrent leur muse, Lolita, truculente chanteuse de cabaret «à la voix de terre et de sang». Chantre de l’ère nouvelle, elle laissera sa marque sur nos trois protagonistes qui décident alors de refaire le monde… à leur manière. Ils feront les quatre cents coups, laissant se développer entre eux une amitié aussi riche qu’insolite.
Une relation historique, véridique: celle de Dali, Garcia-Lorca et Buñuel, puissante et ambiguë, à travers laquelle l’art, l’amitié et l’amour les propulseront au cœur d’un conflit vital, qui finira par leur tracer le chemin de la divergence, de la célébrité et de la maturité.
« Une de ces rencontres dont les siècles sont avares, racontée avec vigueur et humour et portée par une distribution idéale. À revoir. »
Julie Calvé, Voir Québec, 1996
Crédits : Le Miel est plus doux que le sang • Présené à la Licorne • Photo: Yves Renaud
L’imagination au pouvoir
L’imagination au pouvoir
Le Miel est plus doux que le sang est le titre d’un tableau que Salvador Dalí réalisa à la Residencia de Estudiantes de Madrid. Cette œuvre de jeunesse porte les traces d’une rencontre explosive : celle du peintre avec le futur cinéaste Luis Buñuel et Federico García-Lorca, futur poète et dramaturge.
Nous avons condensé l’action de la pièce entre 1919 et 1923, avant que ce trio ne connaisse la célébrité à travers la peinture de Dalí, le cinéma de Buñuel et l’œuvre littéraire de García-Lorca. Nous avons choisi d’aborder cette période de leur adolescence d’hommes et d’artistes pour nous pencher davantage sur leur relation que sur leurs œuvres… et puisque nous sommes au théâtre, nous avons aussi pris la liberté d’interpréter, d’inventer, de faire quelques anachronismes, de réduire, de grossir, bref, de nous amuser en toute humilité.
L’action se déroule donc dans une Espagne effervescente et pleine d’espoir avant la dictature du Général Primo de Rivera (1923), qui précéda l’avènement de la république (1931) et la guerre civile (1939).
Simone Chartrand et Philippe Soldevila
Auteurs
Vers un théâtre ethno-excentrique
Philippe Soldevila et Simone Chartrand, après avoir dirigée et créé Tauromaquia, confirment ici le style et la pensée artistique qu’ils développent au sein du Théâtre Sortie de Secours: un théâtre aux préoccupations “ethno-excentriques” privilégiant la création d’œuvres originales inspirées de l’art, de la littérature, des croyances, des célébrations, des mythes et des rites étrangers. À travers ses créations, la compagnie veut se rapprocher d’un théâtre plus humain et universel en mettant en relief l’influence positive des cultures étrangères.
Philippe Soldevila
Metteur en scène
> Dans les veines de Philippe Soldevila
Entrevue, David Groison, Mcgill Daily, 17 février 1998
Vers un théâtre ethno-excentrique
Philippe Soldevila et Simone Chartrand, après avoir dirigée et créé Tauromaquia, confirment ici le style et la pensée artistique qu’ils développent au sein du Théâtre Sortie de Secours: un théâtre aux préoccupations “ethno-excentriques” privilégiant la création d’œuvres originales inspirées de l’art, de la littérature, des croyances, des célébrations, des mythes et des rites étrangers. À travers ses créations, la compagnie veut se rapprocher d’un théâtre plus humain et universel en mettant en relief l’influence positive des cultures étrangères.
Philippe Soldevila
Metteur en scène
> Dans les veines de Philippe Soldevila
Entrevue, David Groison, Mcgill Daily, 17 février 1998
Crédits : Représentations au Centre International de Séjour • Photos : Marie-Chantal Vaillancourt
équipe de création
Texte
Simone Chartrand
Philippe Soldevila
Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté de
Jean Bélanger
Régie
Jean Bélanger ou
Isabelle Larivière
Texte
Simone Chartrand
Philippe Soldevila
Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté de
Jean Bélanger
Régie
Jean Bélanger ou
Isabelle Larivière
Distribution
Simone Chartrand — Lolita
Marie-France Tanguay — Paquita
Paul-Patrick Charbonneau — Salvador Dalí
Gérald Gagnon — Luis Buñuel
Normand Lafleur — Federico García-Lorca
Pierre Potvin ou Marc Vallée — Victor
Adaptation Musicale
Marc Vallée
Pierre Potvin
Distribution
Simone Chartrand — Lolita
Marie-France Tanguay — Paquita
Paul-Patrick Charbonneau — Salvador Dalí
Gérald Gagnon — Luis Buñuel
Normand Lafleur — Federico García-Lorca
Pierre Potvin ou Marc Vallée — Victor
Adaptation Musicale
Marc Vallée
Pierre Potvin
Décors et accessoires
Anne Fortin en collaboration avec
Marie-Chantale Vaillancourt
Costumes
Marie-Chantale Vaillancourt
en collaboration avec Anne Fortin
Éclairages
Christian Fontaine
Production
Théâtre Sortie de Secours 1995
Décors et accessoires
Anne Fortin en collaboration avec
Marie-Chantale Vaillancourt
Costumes
Marie-Chantale Vaillancourt
en collaboration avec Anne Fortin
Éclairages
Christian Fontaine
Production
Théâtre Sortie de Secours 1995
L’attraction des fortes têtes
Encadrée avec une élégance inventive par ses artisans, la production est une comédie dans le sens profond du terme, ce qui est fort et rare. Un spectacle exceptionnel qu’on espère voir revivre au-delà de ces semaines.
Une aventure dans le monde surréaliste
À partir de sources de première main, les auteurs ont inséré dans leur texte original une multitude de citations et d’évocations de textes, films et tableaux, conférences des trois artistes.
Ils tirent donc le meilleur parti d’une situation dramatique fournie par l’histoire, en créant des figures qui échappent à leur mythe et qui mettent en évidence l’enthousiasme, la passion et l’inquiétude de trois jeunes intellectuels sur le point de s’engager dans l’aventure révolutionnaire et surréaliste.
Œuvres citées
Mon Dernier soupir • Luis Buñuel / Dalí • Meredith Etherington-Smith / Œuvres complètes • Federico, Federico García-Lorca • Ian Gibson / Federico García-Lorca • Armand Guibert et Louis Parrot / Conversations avec Luis Buñuel • Tomas Pérez Turrent et José de la Colina / Buñuel , Lorca, Dalí (El enigma sin fin) • Augustin Sanchez Vidal / La légende Dorée • Jacques de Voragine / Un anarchiste espagnol • Durruti Abel Paz / Luis Buñuel, Obra Literaria • Augustin Sánchez Vidal
Le miel est plus douce que la sang, 1926
Le Duende
Une forme se distingue; un triangle. Celui de l’amour, de l’amitié et de l’inspiration. Au centre une lune qui sourit avec un œil bordé de sang, signe d’une révolte prochaine. Le peintre s’est livré à un combat, aidé d’un pouvoir mystérieux, qu’il ne s’explique pas. C’est de ce pouvoir que lui est parvenu la substance de son art.
Étude pour «Le miel est plus douce que la sang», 1926
Un succès qui dépasse toute attente
Empreint de fraîcheur, d’une fine invention gestuelle et visuelle, ce spectacle qui concilie avec bonheur divertissement et rigueur esthétique vaut de l’avis général une reprise.
CRITIQUES
«LE MIEL EST PLUS DOUX QUE LE SANG» A FAIT UN MALHEUR À LA LICORNE
Avec ce nouveau succès, c’est plus de 6000 spectateurs que Sortie de Secours a rejoint avec sa reconstitution libre et enjouée des années de vie commune de Bunuel, Dali et Garcia Lorca.
> Jean St-Hilaire, Le Soleil, 13 mars, 1998
LE CHASSÉ-CROISÉ LUDIQUE ET DRAMATIQUE DE TROIS GÉANTS
Cette production sans prétention est un délice… On sort ragaillardi.
> Hervé Guay, Le devoir, 24 février 1997
QUAND LE THÉÂTRE JOUE AU THÉÂTRE
J’aime quand le théâtre joue au théâtre. Quand il nous ouvre des pistes et qu’il nous laisse de la place pour imaginer. Et c’est ce que réussit Le Miel est plus doux que le sang.
> David Lonergan, Acadie Nouvelle, 31 janvier, 1997, Moncton
«LE MIEL EST PLUS DOUX QUE LE SANG»
La mise en scène de Philippe Soldevila est souple, vive, habile et privilégie la convention théâtrale plutôt qu’une utilisation naturaliste des lieux.
Crédits : Paul-Patrick Charbonneau, Normand Lafleur, Gérald Gagnon • Photo : Marie-Chantal Vaillancourt
autres extraits de presse
Soldevila est parvenu à faire des merveilles…
Raymond Bernatchez, La Presse
Des interprètes exceptionnels… une mise en scène très inventive.
Pénélope McQuade, TVA Salut Bonjour
La troupe Sortie de Secours a peut-être retrouvé l’essence du théâtre.
Marie-Christine Blais, Montréal Express
La pièce est une réussite à tous points de vue.
Catherine Vachon, Le grand Journal
Tonique plein d’énergie, irrévérencieux… trois heures qui passent comme un charme.
Michel Vaîs, Midi Culture