¡Anarquista! – 2004

¡Anarquista!
¡Anarquista!

L’Espagne en ébullition
des années 1920

Avec le spectacle «Le Miel est plus doux que le sang», on assistait à la naissance d’une révolution artistique. « i Anarquista ! » met en scène les femmes et les hommes qui, dans ce même Madrid des années 1920, ont sacrifié leur vie dans l’espoir de provoquer une véritable révolution sociale. Une histoire inspirée par la vie du célèbre anarchiste espagnol Buenaventura Durruti.

Comment se positionner face à ces gens qui posent des bombes, qui assassinent au nom de la liberté, qui se battent mais qui doivent aussi assurer leur survie dans un monde où la pauvreté, l’inégalité sociale et la violence font rage?

L’Espagne en ébullition des années 1920

Avec le spectacle «Le Miel est plus doux que le sang», on assistait à la naissance d’une révolution artistique. « i Anarquista ! » met en scène les femmes et les hommes qui, dans ce même Madrid des années 1920, ont sacrifié leur vie dans l’espoir de provoquer une véritable révolution sociale. Une histoire inspirée par la vie du célèbre anarchiste espagnol Buenaventura Durruti.

Comment se positionner face à ces gens qui posent des bombes, qui assassinent au nom de la liberté, qui se battent mais qui doivent aussi assurer leur survie dans un monde où la pauvreté, l’inégalité sociale et la violence font rage?

Viva la Revolución!

Des femmes et des hommes sacrifient leur vie (et celle des autres…) dans le but de provoquer une véritable révolution sociale. Une descente vertigineuse aux allures parfois surréalistes, au cœur d’une époque trouble et explosive de l’Espagne. Un univers qui n’est pas sans rappeler, à l’échelle mondiale, notre situation socio-politique d’aujourd’hui….

¡Anarquista!

Crédits : Patrick Ouellet, Tania Kontoyanni,  Christian Michaud • Photo: Idra Labrie

iAnarquista! ou La Forêt des appareils

La Forêt des appareils est le titre du tableau que Salvador Dalí réalisa à la Residencia de Estudiantes de Madrid, entre 1920 et 1923. Cette œuvre de jeunesse fut ensuite rebaptisée Le Miel est plus doux que le Sang, avant de disparaître mystérieusement peu de temps après avoir été achevée. Ce tableau portait les traces d’une rencontre explosive: celle du peintre avec le futur cinéaste Luis Buñuel et Federico García Lorca, déjà poète et bientôt dramaturge. Cette rencontre réelle (ou les trois artistes jetèrent les bases, essentiellement surréalistes, de leur révolution artistique) survint dans une Espagne envahie par un vent d’anarchisme et d’agitation sociale.

En 1994, nous avions écrit une pièce inspirée par la rencontre de ces trois artistes encore dans l’adolescence, tout en y semant une série de personnages fictifs. Notre pièce intitulée Le Miel est plus doux que le Sang faisait alors allusion à plusieurs personnages qu’on ne voyait jamais sur scène. Nous leur donnons vie avec iAnarquista! ou La Forêt des Appareils. Car au moment où les trois artistes jetaient les bases de leur révolution artistique, des hommes et des femmes nourrissaient l’espoir de mettre fin à des siècles d’injustice et de souffrances en provoquant une véritable révolution sociale.

Depuis le tout début de notre recherche, nous avons été fascinés par cette époque, porteuse d’espoir, voire romantique, où il était permis de croire que les idées peuvent changer le monde. Aborder une période de l’histoire espagnole aussi complexe n’a pas été de tout repos.

Heureusement, nous sommes au théâtre, et comme nous ne prétendons être ni historiens, ni sociologues, nous avons pris la liberté d’interpréter les vérités historiques et politiques, d’inventer, de faire des anachronismes, de réduire, de grossir, de changer les noms de certains personnages réels… bref, de créer en toute humilité, non sans emprunter nombre de passages d’auteurs, de poètes et de spécialistes sans lesquels notre travail aurait été impossible.

Merci donc à ces penseurs, et surtout, merci infiniment à Maud Rusk, et à toute l’équipe de concepteurs et de comédiens qui, réunis par Sortie de Secours, ont accepté de travailler avec autant de générosité. Merci!

Simone Chartrand, auteure
Philippe Soldevila, directeur de la création

> Programme de la soirée

Depuis le tout début de notre recherche, nous avons été fascinés par cette époque, porteuse d’espoir, voire romantique, où il était permis de croire que les idées peuvent changer le monde. Aborder une période de l’histoire espagnole aussi complexe n’a pas été de tout repos.

Heureusement, nous sommes au théâtre, et comme nous ne prétendons être ni historiens, ni sociologues, nous avons pris la liberté d’interpréter les vérités historiques et politiques, d’inventer, de faire des anachronismes, de réduire, de grossir, de changer les noms de certains personnages réels… bref, de créer en toute humilité, non sans emprunter nombre de passages d’auteurs, de poètes et de spécialistes sans lesquels notre travail aurait été impossible.

Merci donc à ces penseurs, et surtout, merci infiniment à Maud Rusk, et à toute l’équipe de concepteurs et de comédiens qui, réunis par Sortie de Secours, ont accepté de travailler avec autant de générosité. Merci!

Simone Chartrand, auteure
Philippe Soldevila, directeur de la création

> Programme de la soirée

¡Anarquista!
¡Anarquista!
¡Anarquista!

Crédits : Patrick Ouellet, Christian Michaud, Jean-Jaqui Boutet • Photos: Idra Labrie

équipe de création

Direction de la création
Philippe Soldevila

Texte
Simone Chartrand
en collaboration avec Philippe Soldevila

Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté d’Emanuelle Kirouac-Sanche

Conception sonore
Stéphane Caron

Direction des choeurs
Patrick Ouellet

Direction de la création
Philippe Soldevila

Texte
Simone Chartrand
en collaboration avec Philippe Soldevila

Mise en scène
Philippe Soldevila
Assisté d’Emanuelle Kirouac-Sanche

Conception sonore
Stéphane Caron

Direction des choeurs
Patrick Ouellet

Distribution

Jean-Jacqui Boutet — Le Roi d’Espagne Alphonse XIII
Tania Kontoyanni — Alicia Del Campo
Jacques Laroche — Marcelino Echevarría
Christian Michaud — José Castillo
Patrick Ouellet — Miguel Domenech
Marie-France Tanguay — Zenobia Jiménez-Camprubí
Stéphane Caron — Crieurs et techniciens
Philippe Dion-Boucher — Crieurs et techniciens

Citations musicales
Federico MompouDamunt de tu…
Marc ValléLa Forêt des Appareils

Distribution

Jean-Jacqui Boutet — Le Roi d’Espagne Alphonse XIII
Tania Kontoyanni — Alicia Del Campo
Jacques Laroche — Marcelino Echevarría
Christian Michaud — José Castillo
Patrick Ouellet — Miguel Domenech
Marie-France Tanguay — Zenobia Jiménez-Camprubí
Stéphane Caron — Crieurs et techniciens
Philippe Dion-Boucher — Crieurs et techniciens

Citations musicales
Federico MompouDamunt de tu…
Marc ValléLa Forêt des Appareils

Décors
Christian Fontaine

Costumes et accessoires
Isabelle Larivière
Assistée de Marie-France Larivière

Lumières et régie
Louis-Marie Lavoie

Direction technique
Louis-Marie Lavoie
Christian Fontaine

Régie de plateau
Philippe Dion-Boucher

Direction de production
Maud Rusk

Décors
Christian Fontaine

Costumes et accessoires
Isabelle Larivière
Assistée de Marie-France Larivière

Lumières et régie
Louis-Marie Lavoie

Direction technique
Louis-Marie Lavoie
Christian Fontaine

Régie de plateau
Philippe Dion-Boucher

Direction de production
Maud Rusk

La révolte et la solitude du pouvoir

On s’incline devant l’originalité, l’imagination et l’honnêteté de cette pièce. À mon sens, la grande vertu iAnarquista! réside dans son respect de la complexité des facteurs à la source de l’anarchisme violent. La mise en scène de Philippe Soldevila arbitre lucidement ce bras de fer entre le pouvoir et les demandeurs de justice.

>Jean-St-Hilaire, Le Soleil, Québec, 18 mars, 2004

¡Anarquista!
¡Anarquista!

 Crédits :  Patrick Ouellet, Christian Michaud, Tania Kontoyanni •​ Photo Idra Labrie

Regard sur des poseurs
de bombes romantiques

Annoncée depuis un bon moment, iAnarquista! devait être à l’histoire politique et sociale de l’Espagne ce que Le Miel est plus doux que le Sang est à la révolution esthétique (…) c’est-à-dire un théâtre nourri par les faits, mordant, mais d’un ton assez léger.

« Le 11 septembre 2001 a bouleversé la donne.
Avant, on ne craignait pas
de parler de terrorisme, c’était une abstraction pour nous…»

 

> Jean-St-Hilaire, Le Soleil, 13 mars, 2004

Crédits :  Patrick Ouellet, Christian Michaud, Tania Kontoyanni • Photo Idra Labrie

remerciements

Elena, Paul et Pierre Beaucage, Ignacio et Alicia Soldevila, Hélène Robitaille pour son assistance dès la genèse du projet et lors des ateliers. Merci pour la lucidité et pour la poésie.

Tous les comédiens et concepteurs de la production et aussi… à Hugues Frenette et Pascal Robitaille pour leur participation aux ateliers de création. Guy Daniel Tremblay pour son précieux coup de main. Francis Dupuis-Déry pour sa connaissance profonde de l’anarchisme. Pour l’apport précieux de ces femmes d’expérience: Julie Marie Bourgeois, Diane Bastin et Maryse Beauchesne. Lise Vaillancourt et toute l’équipe des Fenêtres de la création. Merci de croire en nos idées, en notre démarche. Emmanuelle Kirouac-Sanche pour sa clairvoyance et son amour du théâtre. Yolaine Duchesne, Laurette Chartrand, Rubén Delgado, Nelly, Pedro Estevez, Marie Dumais, Maryelle et Yvon.

Le Conseil des Arts du Canada pour la bourse d’écriture
et l’équipe du Théâtre Périscope.