
Demain, je serai personne
Présenté à Premier Acte du 30 septembre au 18 octobre 2025
À peine deux ans après la mise au monde de notre Incubateur dramaturgique et l’accueil de notre première résidente en écriture, Sarya Bazin, voici que Demain, je serai personne, le texte qu’elle y a développé – sa toute première pièce- sera de la saison 25-26 de Premier Acte !
Dans ce solo à l’esprit caustique, on suit Arya, une jeune femme dont l’incapacité à « être, juste fucking être » l’a poussée à poser un geste inacceptable. Cette fiction, déclinée en trois temps qui s’entrelacent, expose les méandres de ses pensées dans sa quête de destruction de l’identité.
Demain, je serai personne pose un regard décomplexé sur le deuil, les injustices, le capitalisme; mais surtout, sur notre incapacité à réfléchir réellement à tous ces enjeux, freiné·e·s par notre besoin d’appartenance.
Texte et interprétation
Sarya Bazin
Mise en scène
Philippe Soldevila
Assistance à la mise en scène
Frédérique Fecteau-Simard
Scénographie
Jeanne Murdock
Conception lumière
Emile Beauchemin
Conception sonore
Jules Bastin-Fontaine
Direction de production
Diane Bastin
Demain, je serai personne
Présenté à Premier Acte du 30 septembre au 18 octobre 2025
À peine deux ans après la mise au monde de notre Incubateur dramaturgique et l’accueil de notre première résidente en écriture, Sarya Bazin, voici que Demain, je serai personne, le texte qu’elle y a développé – sa toute première pièce- sera de la saison 25-26 de Premier Acte !
Dans ce solo à l’esprit caustique, on suit Arya, une jeune femme dont l’incapacité à « être, juste fucking être » l’a poussée à poser un geste inacceptable. Cette fiction, déclinée en trois temps qui s’entrelacent, expose les méandres de ses pensées dans sa quête de destruction de l’identité.
Demain, je serai personne pose un regard décomplexé sur le deuil, les injustices, le capitalisme; mais surtout, sur notre incapacité à réfléchir réellement à tous ces enjeux, freiné·e·s par notre besoin d’appartenance.
Texte et interprétation
Sarya Bazin
Mise en scène
Philippe Soldevila
Assistance à la mise en scène
Frédérique Fecteau-Simard
Scénographie
Jeanne Murdock
Conception lumière
Emile Beauchemin
Conception sonore
Jules Bastin-Fontaine
Direction de production
Diane Bastin

Le jour où tout a merdé
Présenté au Théâtre Périscope du 22 octobre au 9 novembre 2024
Le jour où tout a merdé raconte la véritable et rocambolesque mésaventure vécue par le Théâtre Sortie de Secours, en temps de pandémie, alors que la compagnie avait entrepris, avec l’auteur catalan Joan Yago, un spectacle sur le négationnisme climatique.
Au menu, l’histoire vraie d’un projet de création qui a littéralement merdé, avec, en arrière-plan, une tragicomique gestion des toilettes et des reflux en salle de répétition. Âmes sensibles et climatosceptiques pourraient ressentir quelques effets secondaires!
Au final, cette création interculturelle signée par Joan Yago, ses complices de La Calórica et le Théâtre Sortie de Secours prendra la forme d’une brillante et hilarante métaphore reproduisant les mécanismes humains qui font en sorte que nous tardons à agir sur le réchauffement climatique.
Une comédie climatique, c’est possible?
On dirait bien que oui. Usant par moments des codes du théâtre documentaire, la création présentera des défis de taille: 5 comédien.nes, sans changement de costume ( ou presque!), interpréteront les 25 personnages de leur histoire vécue.
Texte
JOAN YAGO
Mise en scène et traduction
PHILIPPE SOLDEVILA
Scénographie
CHRISTIAN FONTAINE
Conception costume
ERICA SCHMITZ
Conception éclairages et vidéo
KEVEN DUBOIS
Conception sonore et direction technique
FRANÇOIS LECLERC
Assistance à la mise en scène
FRÉDÉRIQUE FECTEAU-SIMARD
Direction de production
DIANE BASTIN
Interprétation
ÉVA DAIGLE
SAVINA FIGUERAS
PAUL FRUTEAU DE LACLOS
ÉRIKA GAGNON
NICOLAS LÉTOURNEAU
Pour informations
(dates offertes et fiche technique)
Diane Bastin : dbastin@theatre-sortiedesecours.com
Téléphone : 418.524.7934
Le jour où tout a merdé
DISPONIBLE EN TOURNÉE
Le jour où tout a merdé raconte la véritable et rocambolesque mésaventure vécue par le Théâtre Sortie de Secours, en temps de pandémie, alors que la compagnie avait entrepris, avec l’auteur catalan Joan Yago, un spectacle sur le négationnisme climatique.
Au menu, l’histoire vraie d’un projet de création qui a littéralement merdé, avec, en arrière-plan, une tragicomique gestion des toilettes et des reflux en salle de répétition. Âmes sensibles et climatosceptiques pourraient ressentir quelques effets secondaires!
Au final, cette création interculturelle signée par Joan Yago, ses complices de La Calórica et le Théâtre Sortie de Secours prendra la forme d’une brillante et hilarante métaphore reproduisant les mécanismes humains qui font en sorte que nous tardons à agir sur le réchauffement climatique.
Une comédie climatique, c’est possible?
On dirait bien que oui. Usant par moments des codes du théâtre documentaire, la création présentera des défis de taille: 5 comédien.nes, sans changement de costume ( ou presque!), interpréteront les 25 personnages de leur histoire vécue.
Pour informations
(dates offertes et fiche technique)
Diane Bastin : dbastin@theatre-sortiedesecours.com
Téléphone : 418.524.7934
Texte
JOAN YAGO
Mise en scène et traduction
PHILIPPE SOLDEVILA
Scénographie
CHRISTIAN FONTAINE
Conception costume
ERICA SCHMITZ
Conception éclairages et vidéo
KEVEN DUBOIS
Conception sonore et direction technique
FRANÇOIS LECLERC
Assistance à la mise en scène
FRÉDÉRIQUE FECTEAU-SIMARD
Direction de production
DIANE BASTIN
Interprétation
ÉVA DAIGLE
SAVINA FIGUERAS
PAUL FRUTEAU DE LACLOS
ÉRIKA GAGNON
NICOLAS LÉTOURNEAU
Texte
JOAN YAGO
Mise en scène et traduction
PHILIPPE SOLDEVILA
Scénographie
CHRISTIAN FONTAINE
Conception costume
ERICA SCHMITZ
Conception éclairages et vidéo
KEVEN DUBOIS
Conception sonore et direction technique
FRANÇOIS LECLERC
Assistance à la mise en scène
FRÉDÉRIQUE FECTEAU-SIMARD
Direction de production
DIANE BASTIN
Interprétation
ÉVA DAIGLE
SAVINA FIGUERAS
PAUL FRUTEAU DE LACLOS
ÉRIKA GAGNON
NICOLAS LÉTOURNEAU
L’incubateur dramaturgique
À l’automne 2023, afin de contribuer à l’éclosion, d’accompagner et de mettre en lumière des imaginaires encore trop peu présentés dans notre dramaturgie collective, nous avons lancé « l’Incubateur dramaturgique de Sortie de secours ». En offrant un appui financier ainsi qu’un accompagnement dramaturgique de Philippe Soldevila aux autrices et auteurs émergents sélectionnés, nous souhaitons ouvrir la porte à de nouveaux regards portés sur nos champs exploratoires de prédilection : les mouvements migratoires, la rencontre des cultures et la complexité des questions identitaires.
En cette deuxième édition de l’Incubateur, afin de souligner nos 35 ans, nous avons décidé d’offrir cette opportunité non pas à une, mais bien à deux autrices : Natalie Fontalvo, pour son projet Oro Golfi, et Melissa Iguer, pour son projet Mustapha (titre de travail).
Mélissa Iguer
Mélissa Iguer est une jeune artiste à la croisée de plusieurs identités : née à Alger, arrivée au Québec à l’adolescence, elle est aujourd’hui comédienne. Artiste queer, musulmane et profondément humaine, elle explore à travers le théâtre les tensions, les blessures et les richesses d’un parcours tissé entre cultures.
Dans le cadre de l’Incubateur, c’est son ressenti en tant qu’immigrante qu’elle souhaite aborder. À son arrivée, l’intégration a été rude, mais elle a tout fait pour qu’on cesse de la voir comme une étrangère, allant jusqu’à effacer une partie d’elle-même. L’attentat du 29 janvier 2017 à Québec a tout changé. Depuis, elle cherche à retrouver ce qu’elle avait tenté de faire disparaître. Étrangère ici comme là-bas, elle veut écrire sur cette réalité.
Natalie Fontalvo
Natalie Fontalvo, artiste aux multiples ancrages, mène pour sa part une pratique où s’entremêlent théâtre, poésie et documentaire, portée par une pensée engagée. Codirectrice artistique de Spoken Word Québec, elle s’est illustrée dans de nombreux projets scéniques et littéraires, en plus de faire rayonner son travail à l’international.
Dans le cadre de l’Incubateur, elle développe Oro Golfi, un projet d’écriture intime et politique. À travers une incursion en autofiction poético-théâtrale, Natalie aborde l’histoire de sa mère, née dans un bidonville de la côte caraïbe colombienne, devenue médecin émérite. Cette trajectoire, tissée de résistance, fait écho à ses propres réflexions sur l’identité, la classe sociale et l’héritage.
LES LIVRES DE MON GRAND-PÈRE
ou Mon yayo était maxiste
Pièce en cours d’idéation
Cette création pourrait constituer l’une de nos aventures les plus périlleuses, tellement le champ d’investigation y est vaste. Sans affirmer avec certitude que ce travail deviendra une œuvre à plusieurs volets comme nos précédentes trilogies, je pressens que le potentiel s’y retrouve…
Mon yayo était maxiste est une pièce autour de la vie et l’œuvre de Max Aub, que mon père, professeur de littérature espagnole, a très bien connu et avec qui il a entretenu une foisonnante relation épistolaire.
Max Aub, l’auteur aux quatre nationalités, trois guerres et autant d’exils, incarne à lui seul l’histoire de l’Europe du 20ième siècle.
J’ai envie de raconter la grande histoire à travers la petite histoire parce qu’on est dans un contexte social tendant vers de plus en plus d’extrémisme et de totalitarisme. Il existe toute une mouvance qui crée deux pôles de pensée, comme en Espagne au début du 20ème siècle, des explosions d’idées pour créer un monde meilleur, de la même manière qu’aujourd’hui.
Max Aub, l’auteur aux quatre nationalités, trois guerres et autant d’exils, incarne à lui seul l’histoire de l’Europe du 20ième siècle.
J’ai envie de raconter la grande histoire à travers la petite histoire parce qu’on est dans un contexte social tendant vers de plus en plus d’extrémisme et de totalitarisme. Il existe toute une mouvance qui crée deux pôles de pensée, comme en Espagne au début du 20ème siècle, des explosions d’idées pour créer un monde meilleur, de la même manière qu’aujourd’hui.
Car tout est là, prêt à exploser à nouveau.
L’idée sera de créer un lien entre mes enfants et leur grand-père, qui s’est attelé à raconter l’histoire d’un auteur (Max Aub) qui a parlé de l’impact d’une guerre sur les êtres humains. Nous ferons le pari de raconter, à travers une petite histoire, la grande Histoire, à l’heure où il nous apparaît essentiel de se souvenir. Tout est là, prêt à exploser à nouveau.
Car tout est là, prêt à exploser à nouveau.
L’idée sera de créer un lien entre mes enfants et leur grand-père, qui s’est attelé à raconter l’histoire d’un auteur (Max Aub) qui a parlé de l’impact d’une guerre sur les êtres humains. Nous ferons le pari de raconter, à travers une petite histoire, la grande Histoire, à l’heure où il nous apparaît essentiel de se souvenir. Tout est là, prêt à exploser à nouveau.
Crédits : Le jour où tout a merdé, 2024 • Photos: Nicola-Frank Vachon
Crédits : Le jour où tout a merdé, 2024
Photos: Nicola-Frank Vachon